OBSERMOTIO

Du déplacement des roches

Séance du 2 février 2024 à La Doua.
Dans le cadre d’un cours de Licence 3, spécialité Géosciences, Environnement et Risques Naturels, encadré par Pascal Allemand
Participants et participantes : Mathis Bichleray, Emilie Chaix, Maxime Groslegiat, Lola Guilhery, Juliet Guillet de Chalvron, Angel Hornech, Ema Kaletova et Pauline Rampon


Ces énoncés scientifiques ont initié des recherches de transpositions visuelles et spatiales, qui en sont inspirées sans en être l’illustration.


Volcans et rivières

Rédigé par Ema Kaletova et Maxime Groslegiat

On imagine une source… La source thermale est désignée par des pointillés, de très petite taille et concentrés au milieu. Elle ressort du plat, elle forme un dôme. Plus on s’éloigne du centre, plus les points deviennent plus gros, plus distincts, et sur un niveau de plus en plus plat. La source thermale est la source de l’eau qui, selon les pentes, coule par gravité, jusqu’à se retrouver sur un plat (plus ou moins plan par rapport aux reliefs). Nous imaginons que les points sont des galets, qui témoignent du passage de ces rivières s’écoulant depuis le dôme dans toutes les directions. Certaines rivières (représentées par des points-galets) suivent plus ou moins le même chemin sinusoïdal. Certaines sont plus grandes, certaines plus étroites. Certaines rivières suivaient des trajectoires semblables, dessinant des sinuosités familières, tandis que d’autres prenaient des voies inattendues, se séparant et se rejoignant au gré des contours du terrain. Certaines s’arrêtent au milieu de nulle part, ce qui démontre leur assèchement, dû au réchauffement climatique et à l’instabilité environnementale ; ou ceci peut aussi traduire la présence de rivières intermittentes. Des lacs peuvent se former à certains endroits. Certaines rivières convergent, certaines divergent. Les galets qui traduisent ces passages sont de plus en plus grands, à mesure que l’on s’éloigne de la source (que ce soit une source thermale ou un lac). Ils subissent des changements plus ou moins violents, dont certains peuvent faire changer leur forme.

La source thermale peut être aussi vue comme la source de la vie, un début à quelque chose, une source d’idées. Les rivières représentent les différents choix dans la vie, les différentes possibilités de chemins à prendre, qui peuvent nous ramener (convergence) ou pas (divergence) aux mêmes endroits à la fin. Les galets nous représentent alors ici en tant qu’individus. Chaque galet, unique en taille et en forme, reflète le parcours individuel de l’eau à travers la vallée. De même, chaque être humain, comme un galet dans le lit de la rivière de la vie, est façonné par les événements et les expériences rencontrés. Le lac peut représenter un nouveau départ, un nouveau début à quelque chose, de nouvelles opportunités. Les rivières intermittentes ou asséchées peuvent traduire la fin d’une étape de vie.

La vallée, avec ses sources, ses rivières et ses lacs, devient une métaphore de la vie elle-même. La source thermale représente le commencement, l’inspiration initiale, tandis que les rivières symbolisent les choix et les chemins que nous empruntons tout au long de notre existence. Les lacs et les rivières asséchées marquent les transitions, les fins et les nouveaux départs, nous rappelant que chaque étape de notre voyage est aussi précieuse que la suivante.


Vagues et îles

Rédigé par Lola Guilhery et Mathis Bichleray

Aggradation par les vagues : Notre projet est de recréer une aggradation de sable/galets produite par les vagues. Le petit tas de points blancs représente les galets et le sable. Les vagues sont concentrées autour de ce tas et ramènent les sédiments sur le tas. Cela fait référence à une île qui se crée grâce à une accumulation de sédiments apportés par les vagues. 

Migration des sédiments : Nous avons imaginé le transport des sédiments, représentés ici par les ronds blancs. Les reliefs font référence à une montagne. Les bassins versants ainsi que les zones de convergence de l’eau ont été soulignés avec un feutre. Nous pouvons aussi imaginer une expansion gravitaire de l’univers.

Point sur la Guadeloupe

Rédigé par Juliet Guillet de Chalvron, Angel Hornech, Pauline Rampon et Emilie Chaix

Notre intention est de représenter l’histoire géologique de la Guadeloupe. Les points blancs désignent la concentration de matière minérale (roches, coulées de lave…) mais aussi la concentration humaine à l’image des principaux bassins de population de l’île. Les points du socle semblent attirés par les pôles de concentration de matière comme l’effet de la gravité.

Les grands ronds blancs au large de l’île représentent les reliefs sous-marins affleurant à la surface. Nous avons représenté un cyclone tropical arrivant sur l’archipel au Sud-Est. La masse de point blancs de ce cyclone représente une énergie élevée, c’est-à-dire la forte intensité de ce phénomène météorologique qui frappe les Antilles de manière récurrente.