OBSERMOTIO

Des roches

Séance du 11 avril 2024 à La Doua.
Référents scientifiques : Pascal Allemand et Jean-Emmanuel Martelat
Participants et participantes : Pascal Allemand, Muriel Andreani, Sylvain Augier, Samuel Barbier, Wiem Benaissa, Halima Boualili, Fanny Chaix, Jean-Marc Chovelon, Hervé Leloup, Oriane Marduel, Jean-Emmanuel Martelat, Marie-Claude Olivier, Sophie Passot, Jean-Philippe Perrillat et Justine Vincenti


Ces énoncés scientifiques ont initié des recherches de transpositions visuelles et spatiales, qui en sont inspirées sans en être l’illustration. Du fait d’une mise en commun des contenus textuels, les auteurs des énoncés ne sont pas toujours les auteurs des productions graphiques.


Roches sédimentaires

Rédigé par Pascal Allemand et Jean-Emmanuel Martelat

Les roches sédimentaires se forment par dépôt et compaction de particules, dans les lacs et les mers. Ces particules proviennent de l‘altération de roches préexistantes (exposées à l’action de la gravité, eau etc..). Ces roches peuvent avoir une origine organique (récifs coralliens). Ces roches contiennent des structures sédimentaires (dunes, ripple marks, …) parfois des traces d’activités organiques (bioturbations, fossiles…).


Roches ignées ou magmatiques

Rédigé par Pascal Allemand et Jean-Emmanuel Martelat

Les roches ignées ou magmatiques cristallisent à partir d’un magma (liquide silicaté 650°C-1200°C le plus souvent… il peut y avoir des liquides carbonatés). Quand elles arrivent à la surface, elles se solidifient rapidement (roches volcaniques : une partie de la roche contient des minéraux trop petits pour être visibles à l’œil nu, mais ces roches contiennent aussi des minéraux millimétriques souvent automorphes ; et elles contiennent du “verre”). Quand elles cristallisent en profondeur on parle de roche plutonique (tous les minéraux visibles à l’œil nu mesurent environ 1mm et la roche ne contient pas de “verre”). 

Nuancier de roches métamorphiques.


Roches métamorphiques

Rédigé par Pascal Allemand et Jean-Emmanuel Martelat

Quand une roche ignée, sédimentaire ou métamorphique est sujette à de la déformation, à des potentiels chimiques ou à des variations de température, différence de contrainte, ses minéraux recristallisent soit en nouveaux minéraux soit en nouvel arrangement de ces minéraux => nouvelle géométrie. La roche se transforme (elle se métamorphose) et devient une roche métamorphique. Ces changements se produisent à l’état solide.

Métasomatisme = une sous branche du métamorphisme quand le système est ouvert (fluides au sens large : CO2, H2O, CH4, liquides silicatés). T°C>150-200°C


Altérites

Rédigé par Pascal Allemand et Jean-Emmanuel Martelat

Les altéritessont des roches qui restent en place suite à l’altération d’une roche initiale par le climat (températures inférieures à 50°). En climat tropical ou équatorial, les fortes températures conjuguées aux fortes précipitations, altèrent les minéraux qui perdent des éléments chimiques. Il reste alors l’Aluminium, le Fer, le Nickel. Les sols rouges d’Afrique ou de Nouvelle Calédonie sont des exemples typiques d’altérites. Dans l’hexagone, les roches des Baux de Provence (Bauxite) sont un exemple qui montre que le climat à l’époque de leur formation était différent du climat actuel.


Évaporites

Rédigé par Pascal Allemand et Jean-Emmanuel Martelat

Quand les lacs ou les mers s’évaporent, les ions dissous dans l’eau voient leur concentration augmenter jusqu’à atteindre la saturation. Les ions se combinent alors entre eux pour former des minéraux comme le sel, le gypse, la sylvite (au goût âpre – sel bleu de Perse, sel rouge de l’Himalaya). Dans la mer Morte, par exemple, des minéraux précipitent par ce mécanisme. La concentration en sel de ces eaux approche les 30% de sel. Il est alors quasiment impossible de plonger dans de telles conditions.


Altération hydrothermale

Proposition de Samuel Barbier